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17
août 2018 : nous atterrissons vendredi en fin d’après-midi à Ponta
Delgada (Ile de Sao Miguel - Açores)
et louons une voiture. Pas de logement disponible, alors sur la route, de
nuit,
nous bifurquons dans un champ et montons la tente. Découverte de Sao Miguel (Açores) avec voiture de location et mini-tente Réveil sous une petite pluie qui a heureusement rapidement cessé, le temps que nous arrivions au col donnant accès au principal cratère de l’île où se nichent plusieurs lacs dont les célèbres lac bleu (lagoa Azul) et lac vert (lagoa Verde). Paysage grandiose et magnifique. L’eau du lac est chaude et devient pour l’occasion une salle de bain en pleine nature.
Petit-déjeuner dans un bistrot local, très sommaire mais sans aucun
touriste,
ce que nous adorons.
Encore un peu de voiture nous emmène, par une brèche dans les parois du
cratère,
vers la côte atlantique proche. Pas
de plage mais des piscines naturelles au milieu des amoncellements de
rochers
entre les falaises. Remontée sur les pentes du volcan et nouvelle
descente.
Dimanche,
nous traversons à nouveau Ponta Delgada,
aux rues forcément très calmes. Nombreuses maisons de style
portugais
(baroque manuélin).
En route pour la petite ville de Furnas où nous ne manquons pas d’aller voir les fumerolles et les trous où l’eau bouillonne en laissant passer les gaz soufrés. Ces trous dans la terre sont utilisés par les restaurants locaux pour confectionner le célèbre Cozido que nous avons goûté : il s’agit d’un pot au feu de viandes mélangées avec diverses saucisses (bœuf, porc, poulet, merguez, boudin …) et des légumes (pommes de terre, patate douce, choux …). Bon mais pas « extraordinaire », en dehors du fait que tout cela a été cuit par la chaleur des entrailles terrestres.
Nouvelle nuit sous notre minuscule tente dans une prairie délaissée par
les
vaches. L’abreuvoir est un peu « crade » pour que nous y
fassions
notre toilette ! Lundi,
nous poursuivons le tour de l’île en commençant par la
pointe Est où nous empruntons une longue et superbe piste
forestière pour franchir la montagne boisée. Pas une seule voiture
sinon la nôtre!
Puis nous longeons la côte Nord. Visite
de la seule exploitation qui, dans toute
l’Europe, cultive et fabrique du thé. Les arbustes de thé
s’alignent en
grandes haies basses qui sont régulièrement taillées pour récolter
toutes les
jeunes feuilles.
Pour revenir vers Punta Delgada nous choisissons une minuscule route
qui
traverse l’île en diagonale avec un arrêt au Lagoa do Congro, superbe
petit lac volcanique, où l’on accède par
un sentier qui descend au fond du cratère. A l’arrivée de multiples
hortensias.
Contraste sur sa rive : un jeune adulte pilote un drone pour
filmer le
site tandis que des enfants construisaient de minuscules voiliers avec
des
feuilles et des petites tiges. Je (Laurence) les imite, avec un succès
mitigé. A
Ponta Delgada, nous
réussissons à éviter les restaurants
touristiques pour dîner dans un minuscule bistrot local.
Puis petite chambre d’hôte pour la nuit,
avant de s’envoler à 6h30 pour Santa
Maria où nous retrouvons dans la marina de Vila da
Porto la RozAvel qui nous attend à terre. Santa
Maria (Açores) : visite de l’île, rencontre inattendue et préparation de la traversée vers Lisbonne Mercredi
matin, nous reprenons possession du bateau et organisons une mise à
l’eau
rapide avant de continuer les nettoyages, le remontage des voiles
réparées, de
l’éolienne etc … Le petit restaurant de la marina est bon
marché et de
qualité, nous en profitons. Les supermarchés du village sont très bien
achalandés, mais pour les atteindre il faut gravir le vieux chemin pavé
qui
monte du port jusqu’au fort Sao Bràs
où débute le village tranquille et charmant de Vila do
Porto. Le vendredi nous parvenons à trouver une
voiture de location
et partons explorer cette petite île. Premier arrêt obligé à la Baia dos Anjos située au Nord-Ouest. C’est
là que Christophe Colomb a mouillé la
Pinta lors de son premier voyage de retour des Antilles. La moitié
de son
équipage était descendu à terre pour assister à la messe, mais les
Portugais
les ont emprisonnés et l’Amiral a dû partir à Sao Miguel pour négocier
leur
libération avec le gouverneur des Açores.
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