Remerciements:
Le premier est à mes parents qui m’ont donné
l’amour de la mer et donc rempli la vie de désirs
et de bonheurs.
Impossible de commencer cette rubrique sans une longue
série de remerciements (qui sont parfois des conseils de
bonnes adresses).
• Philippe Thomé, architecte de la société
Herskovits, Thômé et Tobie, HT2 Architecture navale
et Ingénierie maritime, qui a su écouter mes demandes
et répondre à tous mes besoins parfois originaux
dans la conception de ce bateau . Ces conseils ont toujours été
avisés.
• Joseph Fricaud fondateur du chantier META qui longtemps
après Moitessier, Antoine ou Poncet et Janichon, a bien
voulu m’accorder son attention et me faire partager son
enthousiasme.
• Christian et Hubert du chantier Inox Plus qui m’ont
accueilli les bras ouverts avec ma coque encombrante, m’ont
hébergé pendant 4 ans sans murmurer, m’ont
aidé à réaliser tous mes désirs métallurgiques
après m’avoir appris les rudiments de leur art.
• Pierre Duret puis Hakim Rahmoun du chantier Olbia qui
ont supporté mon espionnage et ne m’ont jamais refusé
leurs conseils désintéressés. Si je devais
me faire aménager un bateau, c’est sûrement
là que je le ferais.
• André Laumet, qui n’a jamais été
avare de ses conseils et m’à permis d’avoir
un gréement et une garde robe magnifique.
• Alain Michez qui m’a accompagné dans la recherche
et précédé dans la réalisation de
la motorisation électrique. Il m’a donné les
notions théoriques qui m’ont poussé dans cette
aventure que je ne regrette absolument pas.
• Lionel Duhard qui aura été pendant toute
cette construction mon complice technique et un électricien
soigneux.
• Gérard Martin qui s’est laissé embarqué
une dernière fois à manier les outils à bois
et est caché derrière toutes les beautés
des boiseries du bord.
• Michel de Villeneuve de la société VDM qui
m’a aidé dans mes recherches de matériels
• Et tant d’autres que je ne peux tous évoquer
(dont la société « Hyères plastique
» qui a supporté mes multiples demandes pour adapter
la plomberie agricole à l’univers marin.
Je vais maintenant détailler
tous mes choix techniques :
La coque
• Biquille pour diminuer le tirant d’eau et surtout
pour pouvoir s’échouer ou être posée
n’importe où sans bers ni béquilles.
J’ai vu aux Antilles des voiliers couchés sur le
chantier par un ouragan, cela semble impossible avec la RozAvel.
Les deux quilles protègent les arbres d’hélice
et permettent de les garder centréees et écartées
pour une manœuvrabilité parfaite.
• Un safran long au milieu sous la jupe arrière.
Il est construit assez costaud pour soutenir le poids du bateau
en cas de mauvais échouage.
• Strongall (aluminium épais sans membrures) pour
avoir la solidité de l’acier, sans l’entretien
et la rouille (je dis « et » car la rouille vient
toujours, malgré l’entretien).
Ce choix reste essentiel. Bien sûr la coque est assez lourde,
mais cela ne change pas grand chose en croisière et cela
rend totalement serein quand elle vient heurter le quai un peu
violemment.
• Déplacement lourd : Conséquence des choix
précédents, mais aussi de celui d’emmener
énormément de matériel à bord. Mais
au delà des conséquences, le déplacement
lourd est un gage de confort et de sécurité. Confort
à bord, mais surtout confort par la douceur des mouvements.
Sécurité par tout le matériel embarqué,
mais aussi par la douceur des mouvements …
• Cockpit central : Ce n’est plus à la mode
et cela diminue la place disponible pour les aménagements,
particulièrement pour le carré. Mais ce cockpit
central est à nouveau un grand élément de
confort et de sécurité en mer. On s’y trouve
à l’abri et au centre névralgique des manœuvres.
• Le faux plancher du cockpit préserve un espace
permettant de ranger toutes les défenses et supprime le
surbau pour entrer dans le bateau
• Roof panoramique : Je ne voulais plus connaître
la claustrophobie de mon ancienne goélette et voir la mer
en permanence. C’est parfaitement réussi, et je suis
en train d’écrire tout en surveillant aussi bien
les voiles que l’horizon.
• Pont avant décaissé pour ranger le guindeau,
l’annexe et le Solent à poste sans encombrer la vue,
mais aussi pour être encore plus en sécurité
pour les manœuvres des voiles d’avant : Le balcon qui
ceinture le bateau est ici à plus de 1,20 m. de hauteur
!
• Puit à chaîne ramené devant le mat.
L’idée est de centrer les poids, et je pense que
c’est une excellente chose. Un autre avantage est de laisser
une hauteur de dégagement suffisante pour que la chaîne
ne se coince jamais, et cela c’est toujours vérifié.
Le seul inconvénient est de créer une entrée
d’eau dans les aménagements, et donc de m’inciter
à démonter l’ancre pour obturer pendant les
traversées. Il doit y avoir un moyen de rendre le nable
étanche sans ce démontage, mais je n’ai pas
encore trouvé.
• Le bateau est ceinturé par un balcon d’inox
à 90 cm de hauteur pour rendre improbable toute chute à
la mer. Ce balcon, au dessus du centre de gravité du corps,
permet de s’agripper aussi bien en traction qu’en
répulsion. C’est extrêmement rassurant et parfaitement
efficace.
Le balcon est interrompu à l’avant pour ne gêner
ni l’enrouleur, ni les manœuvres d’ancre et de
spi, ni les passages pour sauter sur le quai. Il se termine à
l’arrière sur le portique.
• Les 6 énormes taquets soudés sont toujours
disponibles et permettent de fixer toutes sortes d’amarres.
• Le portique arrière que j’ai calculé
un peu trop haut (20 cm de moins et je passais sans problème
dessous tout en diminuant le fardage). Il est très solide
et permet le lever l’annexe. Il supporte 2 panneaux solaires,
l’éolienne, diverses antennes et le taud de soleil
roulé.
• La jupe arrière, fruit d’une très
longue réflexion et de montages provisoires est parfaite
à l’usage :
La coque dépasse de quelques centimètres et préserve
le reste en cas de choc arrière contre le quai.
Les coffres latéraux permettent de tout ranger ce qui n’a
aucune raison de rentrer à bord (gaz, essence et mouillage
arrière sur tribord, matériel de plongée
sur bâbord).
Le mécanisme de barre et la barre franche de secours sont
toujours accessibles.
L’échelle de bain (modèle plongée)
se replie sous le caillebotis, toujours accessible, jamais gênante.
L’accastillage
• Un mat Maréchal fabriqué spécifiquement
avec toutes les fixations intégrées. Il me donne
entière satisfaction. Mon seul regret est qu’il manque
1 ou 2 cm à la trappe disponible au pied pour que je puisse
y glisser ma main.
• Gréement dormant assemblé chez Russo avec
des ridoirs dont le corps en bronze me semble plus fiable que
ceux en inox (et moins sujet au grippage).
• Enrouleur Profurl : Toujours parfait.
• Rail et coulisseaux de grand voile sur roulement à
billes de teflon : Un luxe jamais regretté. Je monte la
grand voile en tête à la volée, elle redescend
toute seule dans le lazy bag en moins de 4 secondes, j’arrive
à la monter ou la descendre même au vent arrière
…
• J’ai assemblé deux demi échelles sur
les côtés de la bôme. Cela semble inutile en
temps normal, mais retient la voile quand la manœuvre de
descente n’est pas parfaite et permet de se déplacer
sur la bôme en cas de besoin (et de s’y tenir dans
certaines manœuvres).
• Le Solent était prévu sur bas étai
volant. A l’usage je ne le replie plus jamais, un étai
fixe aurait été aussi bien. Les virements de bord
du génois réussissent car il y a quand même
un peu plus d’un mètre entre les deux étais.
• Les trois voiles coupées par Incidence sont parfaites,
de forme et de robustesse.
• J’ai fait l’acquisition d’un spi taillé
à Hong Kong. Il m’apporte toute satisfaction pour
une économie très substantielle .
• Le pouliage est de qualité. Choix assumé
après des années à utiliser les magnifiques
poulies en Iroko que j’avais confectionnées pour
ma goélette. La différence à l’usage
est évidente : Aucune casse et des efforts beaucoup plus
faibles dans les manœuvres.
• La grand voile est maintenue par un hale bas rigide et
deux palans à doubles écoutes. Cette solution me
semble supérieure au rail car beaucoup moins gênante
et donnant à la fois plus de souplesse et plus de puissance
dans les réglages.
J’y ajoute parfois une retenue que je frappe sur les mains
courantes du roof pour empêcher les empannages intempestifs.
Aménagements
• La porte d’entrée, si différente de
celle de ma goélette, offre de multiples possibilités
:
Large de 90 cm d’ouverture elle a permis de rentrer le générateur
dans son cocon et des panneaux de contre plaqué entiers
pour les aménagements intérieurs.
Cette largeur permet aussi à quelqu’un de rester
accoudé sans empêcher le passage.
Mais cette largeur permet aussi par beau temps de garder la cabine
ouverte sur l’extérieur, un peu comme sur les catamarans.
La fermeture originelle consiste en 2 simples tôles d’alu
: Très simple et très efficace pour abandonner le
bateau.
J’ai rajouté deux autres fermetures : Un double panneau
de plexiglas qui coulisse verticalement et s’efface. Une
double porte en teck présentant de multiples combinaisons.
Chaque battant est double et peut de plus être très
facilement dégondé. Nous avons donc toutes les possibilités
depuis l’ouverture totale à la fermeture totale avec
8 positions intermédiaires suivant les besoins et la météo.
• Le carré, ou pièce à vivre, est toujours
ouvert sur la mer. Assis ou debout, les yeux sont toujours à
hauteur de l’horizon à travers les vitres et hublots.
• La table est un peu petite, mais il est rare que nous
y soyons plus de 4. Les banquettes permettent de flâner,
travailler ou lire.
• La table à carte est un véritable bureau
entouré de tous les instruments du bord. La table est vaste
(90 X 80), mais je réussi pourtant à la garder toujours
encombrée ! Ordinateurs portables, livres de bord, téléphones,
appareils photos et multiples petites choses y sont correctement
calés.
• La table à carte se prolonge vers l’avant
par une tablette un peu surélevée qui accueille
le socle de l’écran de l’ordinateur de bord,
le baromètre enregistreur et du petit matériel.
Cette tablette est en fait le plafond des WC avant.
• Sous la table à carte on trouve le local technique
électrique auquel on accède à partir des
WC avant. Ce local est assez vaste pour que l’on puisse
s’y glisser, mais pour le moment j’y ai surtout rangé
une imprimante multi-fonction déjà utilisée
pour faire des photocopies !
• Le poste avant, même s’il abrite une couchette
de secours, est dédié aux rangements de matériel.
Un grand coffre accueille les 100 m. de chaîne de 12, un
autre tous les cordages d’avance.
La moto repose sur l’établi à bâbord
; sa trappe d’entrée a une étanchéité
mal conçue, et je me suis résigné à
utiliser une cartouche de silicone pour rendre cette étanchéité
parfaite, il faudra recommencer à chaque ouverture.
Le spi, les moteurs hors bord et de nombreux coffres à
outillage ont aussi leur place ici.
• La cuisine en coursive tribord est longue (près
de 3 m.) et largement ouverte sur la descente.
Elle contient un frigo-congélateur tri mixte que j’utilise
soit sur 220V soit sur le gaz. Ce système pris sur les
campings car fonctionne parfaitement et ne tire pas sur les batteries.
Il est sûr que c’est moins performant par forte gîte,
mais cette situation est rarissime. Le congélateur doit
pouvoir sans problème permettre de stocker plusieurs gros
thons découpés … mais aussi du pain surgelé,
du beurre ou des glaçons pour le pastis ou le ti punch.
• Sur bâbord, une porte sur le côté de
la descente ouvre la cabine des amis, très agréable
en mer, qui recèle des rangements, un lavabo et une douche.
• Enfin tout l’arrière, derrière le
cockpit est la cabine du skipper avec le capot bulle au dessus
du lit, de grands placards, un WC, une douche et la machine à
laver.
• Sous l’escalier et le cockpit se range le groupe
et tous les accessoires techniques. On y accède facilement
depuis la cuisine, et si besoin par dessous la couchette de la
cabine des amis.
La propulsion
• Le groupe électrogène ONAN 25KVA est extrêmement
silencieux et parfaitement fiable.
Comme tous les groupes il est rangé dans un cocon et possède
des systèmes de protection réduisant considérablement
les risques de panne.
N’ayant plus l’obligation de relier le moteur à
un arbre d’hélice, je l’ai monté sur
un berceau qui coulisse sur des rails. En cas de besoin je peux
le tirer dans le carré pour des réparations (il
n’y a que le collier d’échappement à
desserrer).
• J’ai réglé le groupe à 1800
tours (le régime, donc le bruit, ne varie jamais). Il produit
donc du 400V triphasé pour les moteurs et du 220V monophasé
pour les aménagements.
• Le 400V va vers des régulateurs de fréquence
(outillage de machine outil) qui permettent de faire varier le
sens et la vitesse de rotation des moteurs électriques
directement fixé en bout des arbres d’hélice.
• Les 2 moteurs électriques Servax 11kw ont la particularité
d’être étanches et refroidis par un circuit
de liquide. C’est un circuit fermé mis en mouvement
par 2 minuscules pompes de circulation et passant par un échangeur
de température qui est directement soudé sur la
coque (la coque étant la paroi d’échange).
• Tout ce mécanisme est commandé par de simples
potentiomètres. J’ai 3 boîtiers différents
que nous avons testés. Le plus simple est un interrupteur
avant-arrière avec un bouton pour augmenter la puissance,
le plus sophistiqué ressemble à des manettes de
vedette à moteur, mais de toute façon le branchement
se fait par un simple câble RJ45 (réseau informatique).
Les commandes des 2 moteurs sont indépendantes, si bien
que je peux faire tourner la RozAvel absolument sur place (hélices
très écartées et situées presque au
centre de la longueur de la coque).
Mise à jour
: suite probablement à des suintements au long cours du circuit de
refroidissement, la génératrice est entrée en court-circuit, ce qui par
le biais des multiples sécurités a conduit à un arrêt du moteur. Le
diagnostic de cette panne a été très laborieux, et sa solution
impensable au fin fond de la Casamance nous a conduit à rejoindre le
Brésil en nous passant donc de moteur et de groupe ...
Les périphériques
dans la salle des machines
• Un compresseur de plongée en 380V dont le robinet
de sortie est directement dans le coffre de la jupe arrière
(bouteille vide gonflée en 20 mn.)
• Un dessalinisateur en 380V qui fournit 60 litres à
l’heure
• Un ballon d’eau chaude : Il suffit de 7 mn de moteur
pour avoir assez pour une douche. Il conserve cette eau chaude
près de 24 heures
• Pompe eau de mer pour circuit sous pression dans toutes
les pièces d’eau, rinçage des WC et cuisine.
• Pompe eau douce
• Pompe d’évacuation des eaux usées
(pour vider le réservoir des eaux noires quand il a été
utilisé)
L’électricité
du bord
La batterie moteur est totalement indépendante et isolée
(avec by-pass de secours au cas où …)
• La batterie servitude est composée de 6 blocs de
1,5V à technologie étanche.
• Les sources d’énergie régulées
sont 2 panneaux solaires de 75W, une éolienne Aerogen 5
et un gros chargeur Crystec. Le chargeur peut être alimenté
par le groupe si besoin.
• En cas de prise de courant sur le quai, celui ci passe
par un gros transformateur d’isolation afin de supprimer
les risques d’électrocution (masse du bateau indépendante
de la terre)
•Tous les circuits électriques 12,
220, 380 V. sont protégés par des disjoncteurs.
•Un onduleur de 3000 W permet d’alimenter
tous les appareils et même les outils à partir des
batteries de servitude.
Électronique de navigation
• Le pilote NKE, très
séduisant dans son principe, très agréable
à utiliser et très efficace quand il marche. Il
nous a cependant lâché, et je pense que le coupable
est le capteur d’angle de barre qui ne semble pas apprécier
sa position le conduisant à être parfois submergé
par les vagues. Je le croyais étanche et insensible à
la mer, je vais voir cela de plus près.
Un des avantages du pilote NKE est sa télécommande
très agréable à utiliser de n’importe
où et en particulier de la table à carte pour régler
avec précision le cap avec l’œil sur la cartographie.
De plus cet appareil fait office d’alarme d’homme
à la mer (avec action automatique sur la barre). Nous ne
l’avons jamais testé en réel mais une simulation
(masquage de l’antenne) en a prouvé l’efficacité.
Autre petit avantage qui est très utile : Le mode d’affichage
de l’angle de barre qui subvient aux inconvénients
de la barre à roue hydraulique où nous n’avons
aucune idée de la position du safran.
• Dernière usage que je fais du NKE, c’est
la fonction de virement de bord automatique qui me permet de garder
mon attention et mes mains au réglage des voiles.
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Ce n’était pas sa place
de figurer ici, mais il m’a rendu un tel service que
je ne peux que me louer du pilote SIMRAD 32 qui a accepté de barrer sans problème les 20
tonnes de la RozAvel en charge suite à mon montage
particulier. Il a l’avantage d’être très
silencieux et peu gourmant en énergie (les batteries
continuent de se charger à l’éolienne
même au vent arrière pendant qu’il tourne
avec toute l’électronique). Photos du montage
sur barre franche spéciale.
Mise à jour : l'expérience (voir récit de la traversée Sénégal-Brésil)
me conduit à espérer pouvoir ajouter un régulateur d'allure (si
possible avec safran indépendant), pour pallier à tous types d'avaries
... Et continuer à traverser dans les meilleurs conditions de confort
et de sécurité. |
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• Le GPS est un FURUNO GP 32.
Rien à redire, fonctionnement parfait. Interfacé
(NMEA) avec le reste des appareils (mais pas les pilotes).
• Radar Raython RL 70. Je l’ai
choisi car il me donnait la possibilité d’un deuxième
écran déporté dans le cockpit. Ce 2°
écran me permet aussi bien de surveiller les approches
au radar de l’extérieur que d’afficher toutes
les données GPS pour faciliter la barre.
J’utilise le radar, soit avec la portée maximum en
veille nocturne, soit en réglant l’échelle
pour mieux voir quelque chose ou en approche de nuit.
Depuis que j’utilise le détecteur d’onde radar « Mer-Veille », je
n’utilise plus l’alarme automatique sur le radar quand je suis en
pleine mer, en revanche, à proximité des côtes je le remets en route
pour détecter les petits bateaux de pèche qui ne possèdent pas
d'émetteur AIS.
• Le détecteur de radar « Mer-Veille
». Son alarme a l’avantage de me réveiller
dès qu’il reçoit une onde radar même
éloignée. C’est énormément de
sommeil gagné car tous les bateaux de travail (y compris
les petits bateaux de pêche) gardent toujours un radar en
fonctionnement. Interfaçé avec certains modèles
de radar, il permet de ne pas tenir compte du radar propre au
bateau. Je ne suis cependant jamais arrivé à le régler
pour le mien.
• Le radar A.I.S.
est pour moi la grande révolution de l’année
: Cet appareil tire parti de l’obligation récente
pour tous les bateaux de 300 tx (facultatif en dessous) d’émettre
en permanence sur un canal VHF dédié toutes
les informations utiles, en particulier le nom, la position,
le cap et la vitesse. Cet appareil répond parfaitement
à tous les espoirs que j’ai placés en
lui. Il permet de visualiser tous les navires dans un rayon
de 32 miles et de savoir immédiatement si les routes
ont un risque de collision. Son alarme est programmable sur
4, 8 ou 16 miles. J’ai pris l’habitude de la régler
la nuit sur 8 miles, ce qui laisse largement le temps de réagir.
Il est complémentaire du radar, mais donne plus de
renseignements et plus rapidement. |
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• Radio VHF classique avec
surveillance sur 2 canaux.
• Poste BLU émetteur Icom M 710.
Je ne l’ai à ce jour utilisé que pour recevoir
la météo. Ses possibilités sont nombreuses
(y compris l’interfaçage avec l’ordinateur
pour toutes sortes de réception et même pour des
fonctions d’Email), mais je ne les ai pas encore exploitées.
• Un ordinateur fixe qui est interfaçé
avec le GPS pour la cartographie. J’utilise le logiciel
OziExplorer qui m’avait déjà donné
toute satisfaction en voiture dans le désert, et qui a
l’avantage de fonctionner avec toutes sortes de cartes dont
( les cartes papier scannées) facilement récupérables.
C’est un shareware dont la licence est très modique
face à toutes ses fonctionnalités.
En 2011 j'ai remplacé mon vieil ordinateur par un nouveau boitier
acheté chez Nauticom qui a l'avantage de ne pas comprendre de
ventilateur (refroidissement par des ailettes et donc moins de risque
d'entrée d'humidité).
J'ai aussi à l'usage remplacé OziExplorer (plus orienté vers les circuits terrestres) par OpenCPN (freeware).
Je garde séparément mon ordinateur de travail portable
que je n’utilise pas pour naviguer (bien que tout soit prévu
en cas de panne de l’autre), mais pour mon courrier et mes
outils habituels.
L’écran de l’ordinateur de bord est un magnifique
15’ que j’ai monté sur une articulation permettant
suivant les moments de l’effacer de la vue, ou au contraire
de le rendre visible depuis le cockpit. La qualité obtenue
est très supérieure à mes petits écrans
précédents, et je préfère de loin
le manipuler avec une souris classique plutôt que d’utiliser
un écran tactile.
• Le sonar Interphase Probe est placé
dans le cockpit. Sa sonde enchâssée dans l’étrave,
permet d’obtenir aussi bien une image de sondeur enregistreur
qu’une idée des obstacles présents devant
le bateau. Cet usage demande cependant des réglages soigneux
et une attention soutenue (ou une vitesse faible). Je l’avais
beaucoup utilisé sur ma goélette pour passer entre
les cailles et approcher des plages en évitant les patates.
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