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Les flèches vers la gauche ou la droite permettent de naviguer d'un récit à l'autre. Carte de notre navigation en cours (2016/2017)
On quitte les ilots
du Bélize pour ceux du Mexique La prochaine étape est plus longue et nous déterminons par
routage la meilleure heure de départ pour avoir le bon ensoleillement lors de
l’arrivée le lendemain à Chinchoro Bank
(Mexique).
Pour une fois il y a un autre voilier au mouillage. C’est un catamaran français que nous allons saluer et qui nous invite pour l’apéritif. Au cours de la discussion nous découvrons que ce ne sont pas des inconnus : les six occupants du catamaran sont des médecins ayant appartenu au même petit syndicat médical « gauchiste » (SMG – Syndicat de la médecine générale) que Christian. Soirée très sympathique entre anciens combattants toujours aventuriers. Dimanche 18 février, le moteur a fait des siennes en calant
après le démarrage, mais les circuits électriques de secours résolvent la
situation. Le vent est bien établi ; le bateau s’équilibre bien et suit sa route sans pilote. En fin de journée
nous mouillons sous voiles dans la Bahia
Del Espiritu Santu, toujours aussi déserte : pas un bateau à
l’horizon, des bouées de casiers et juste quelques lumières qui positionnent un
village de pêcheurs mayas mentionné sur la carte mais trop loin pour y aller en
annexe.
Lundi 19 février, toujours sous voiles nous rejoignons la Baya del Ascension et parvenons à
mouiller sous le vent de la pointe de l’île
Culebra. Magnifique mais la mer n’est pas claire. Et je (Laurence) n’ai plus
envie de me baigner. Un catamaran vient mouiller derrière nous. Sans s’en
apercevoir, il chassera durant la nuit et, au petit matin, nous le verrons bien
loin sous le vent. Personne ne semble bouger à bord !!! Mardi 20 février, nous repartons sous voiles, sortons de la Baya del Ascension et rejoignons au
près serré la côte sud-ouest de Cozumel.
Les fonds tombent rapidement et il faut mouiller tout près du bord, à proximité
du Palancar reef rendu célèbre par
Cousteau. Tôt le matin, de nombreuses embarcations remplies de
touristes et plongeurs nous rasent et nous expliquent que nous n’avons pas le
droit de mouiller là. Nous levons l’ancre et, sous génois seul, nous remontons Cozumel pour aller mouiller sur la côte
continentale derrière le récif, à Hut
Point. Balade à terre. Beaucoup de
constructions nouvelles : nous sommes bien loin de la description
quasi-idyllique lue dans le guide de Freya
Rauscher. Jeudi 22 février, les voiles sont levées dès la passe franchie. Le bateau marche bien. La barre noire de nuages à l’horizon n’était pas un simple grain … Christian, un peu flemmard, avait gardé toute la toile. Durant plus de trois heures, nous avons subi de très fortes rafales et avons été bien secoués!
La RozAvel a fait des pointes à près de
dix nœuds mais le capitaine a promis que l’on ne l’y reprendrait plus.
Nous y retrouvons plusieurs francophones qui nous aideront
pour nos formalités et les diverses réparations du bateau. Ils nous permettront
aussi de trouver une place pas trop chère (Marina
Marileana dirigée par Bito), tout au fond de la lagune. Une place un peu
envasée mais parfaitement sûre pour laisser la RozAvel reprendre des forces
avant la grande traversée Mexique/ Açores.
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