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Janvier-Février 2018 - Bélize

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Carte de notre navigation en cours (2016/2017)


Ilots, atolls, coraux et… échouages au Bélize


Jeudi 25 janvier, nous quittons le Guatemala au moteur sous une pluie battante et face à un vent très faible. Nous traversons sans problème la barrière de corail du Belize et nous allons mouiller devant Lime Cay. L’ancre a légèrement dérapé pendant la nuit (nous avons senti que le safran touchait) et nous avons dû reprendre un mouillage plus sérieux et pris l’habitude de déclencher l’alarme de mouillage. Cette application sur la tablette nous permet de dormir sur nos deux oreilles en sachant qu’une alarme stridente nous préviendra si le bateau bouge plus que paramétré.

 

Vendredi 26 janvier nous posons notre ancre dans le lagon enchâssé entre les deux îlots de Tom Owen’s cay. L’un des Ilots abrite une base pour des stages de plongée, l’autre, minuscule, les deux maisons des propriétaires. L’une d’elle a un « look » incroyable est conique et couverte de coquillages (lambis). On se croirait dans « Alice au pays des merveilles » !

Dimanche 28 janvier, enfin une belle navigation sous voiles pour rejoindre Ranguana Cay ; Laurence en profite pour attraper son premier poisson. Nous rejoignons l’île en kayak : de petits bungalows sont prêts pour accueillir les touristes, mais il n’y a que le personnel de présent.


Lundi 29 janvier, encore une belle traversée sous voiles avec un petit grain avant de rejoindre le très joli mouillage de Placencia où nous étions passés au précédent voyage.
Une lancha / taxi local permet de rejoindre Big Creek où se déroulent les formalités.
Dans les bureaux du Harbour Master, je retrouve Erwin, un belge qui avait mis son voilier-dériveur jaune en alu à l’eau près de nous à RAM Marina. Erwin pense avoir heurté un objet flottant la nuit dernière et son bateau a commencé à se remplir d’eau plus vite que ne pouvaient étaler ses pompes ; il a été recueilli par un paquebot au cours de la nuit puis déposé ici.

Jeudi 1er février,  nous partons vent arrière vers Lagoon Cays. Grande promenade en kayak dans ce lagon très fermé, avec une entrée protégée par un haut fond que seul un dériveur pourrait franchir.

Vendredi 2 février nous quittons le mouillage au moteur sous un temps de crachin et sans vent pour rejoindre Bread and Butter Cay. Nous sommes accueillis par le fils du propriétaire américain âgé de 16 ans qui nous invite chaleureusement sur leur île. Nous la visitons sous un soleil revenu, avant de faire visiter notre bord au gamin curieux, puis de partir au moteur un peu tardivement pour rejoindre l’abri de Blue Ground Range.

Samedi 3 février,  0h30 :  le mouillage dérape sous les rafales, le guindeau fait la grève et il faut remonter l’ancre à la main avant de reprendre un nouveau mouillage.  Petit échouage sur un haut-fond au milieu de l’abri ! Nouveau mouillage avec 50 mètres de chaîne et l’application « Alarme mouillage » que nous utiliserons ensuite préventivement.
Le lendemain, après une petite navigation sous génois, nous choisissons de passer une nuit parfaitement tranquille au milieu des Twin Cays. Ce mouillage est tellement abrité que nous y reviendrons 3 nuits de suite après avoir exploré les fonds de Carie Bow Cay où nous trouvons de beaux coraux et de beaux poissons.

Mardi 6 février,  nous nous engageons dans la passe de Southwater Cay qui permet de sortir des eaux intérieures du Bélize et de rejoindre sous voiles le Glover’s reef.  Mouillage devant la plage de Southwest Cay. Une première découverte avec palmes, masque et tuba nous laisse entrevoir de beaux coraux mais envahis d’une multitude de morceaux de plastique : nous sortons vite de l’eau, caatastrophés!

    

Le garde du parc vient nous accoster, il nous annonce que les seniors bénéficient de la gratuité d’accès à l’île … et s’étonne de notre description des fonds « plastiqués ». Le lendemain matin, le manège des pécheurs locaux nous attire et nous nous remettons à l’eau pour admirer leur pêche de langoustes, de lambis et de poissons ; et, oh merveilleuse surprise, plus un seul morceau de plastique : les courants ont tout nettoyé et les fonds sont superbes !
Nous enchainons les visites sous-marines par les visites des îles. L’une d’elle n’abrite plus que les ruines des bungalows détruits par le cyclone Hugo en 1998, l’autre accueille les touristes dans de jolies maisons sur pilotis.

Jeudi 8 février, nous sortons par la petite passe et commençons par remonter au vent du récif mais la mer est trop dure et nous repartons sous le vent. Un long bord de près, à environ 7 nœuds pour rejoindre Turneffe Islands. La passe est étroite et peu visible, le vent et les vagues viennent de l’arrière, un liseré blanc est continu devant nous : où est la passe ? Nous rentrons les voiles et nous nous engageons ; Laurence qui est en veille à l’avant voit le fond remonter brusquement ; trop tard, les 2 quilles touchent le fond ; le safran aussi d’ailleurs ; les lames arrivent par l’arrière, soulèvent les coffres des capots et se brisent jusqu’au cockpit central ; mais par petits bonds successifs la RozAvel se retrouve en eau libre à l’intérieur du lagon ! Belle frayeur !
 Nous constaterons que nos différentes cartes affichent des informations contradictoires et ce n’est pas la bonne que nous avons suivie. Plus tard, nous explorons longuement la passe avec l’annexe, un fil à plomb et la tablette à la main pour bien réussir notre sortie. Compte tenu du vent et de la mer, les brisants s’étalant aussi bien dans la partie où il y avait plus de 2 mètres de fond que là où le corail affleure, il était très difficile de la distinguer visuellement.
Nos deux cartes électroniques sont totalement fausses ici, seules les indications du guide de Freya Rauscher sont fiables.
Les bagues de safran ont encaissé un bon choc avec cet échouage. Résultat : la barre est très dure. Nous pensons même, durant quelques instants, nous diriger vers un port pour le faire réparer. Finalement Christian le limera longuement en plongée, ce qui permettra un fonctionnement quasi-normal.
Tour du Cay Bockel avec l’annexe sans trouver de jolis spots de plongée.

Samedi 10 février, nouvelle journée de voile pour rejoindre l’atoll LightHouse reef et mouiller devant Long Cay. Une immense île totalement désertique avec une belle végétation.
A terre nous trouverons un joli chemin nous conduisant de l’autre côté de l’île où deux resorts très discrets et bien paumés accueillent des plongeurs.


Lundi 12 février, une grande journée de voile rapide pour revenir vers la grande passe de Belize City. Mouillage sous génois à l’ouest de Water Cay que nous explorons en kayak. Nous dînons en regardant les gigantesques paquebots qui empruntent la passe en zig-zag.

Mardi 13 février, nous rejoignons Cucumber Beach Marina sous génois. Il y a une passe d’entrée étroite où la RozAvel reste plantée dans la vase (la marée n’était pas assez haute et la profondeur est très limite). Cela devient une habitude ;-)
L’accueil est sympathique mais cette marina n’est pas vraiment conçue pour les voiliers ; elle abrite surtout les nombreuses vedettes qui débarquent les milliers de touristes provenant des paquebots pour les conduire à terre.
Nous retrouvons Debee Baldeo (de Guyana, la Guyane anglaise) et son mari sur leur bateau en acier que nous avons connus à Ram Marina, au Guatemala. Ils étaient partis en direction de Panama, ont déchiré leur grand-voile et sont venus se réfugier ici, en attendant que la voile commandée à Hong-Kong arrive.

Les touristes des paquebots sont amenés dans une zone spécialement aménagée au Nord de la ville ; nous fuirons cette petite zone, mais nous nous promènerons tranquillement dans les différents autres quartiers de Bélize City. Promenade pour le plaisir, mais aussi pour les formalités de sortie.

Nous rencontrons une famille de français avec deux jeunes enfants qui ont entrepris un tour du monde en camping-car. Ils ont déjà parcouru toute l’Amérique du Sud et l’Amérique Centrale et se préparent à rejoindre le Mexique puis les Etats Unis.

Jeudi 15 février, nous reprenons une route prudente au moteur entre les différentes cayes pour remonter vers le nord et rejoindre Saint George Cay. Nous serrons les fesses car  non seulement la mer est peu profonde mais elle est hérissée de piquets en bois.
Nous nous  promenons avec plaisir à Saint George Cay, visitée déjà en mai 2017, nous réfugiant longuement sous un carbet durant la pluie. Toujours aussi peu habitée, cette île !

 

Vendredi 16 février, nous mouillons au plus près du récif, mais quasiment rien à voir au fond de l’eau !

  

  

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