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Les flèches vers la gauche ou la droite permettent de naviguer d'un récit à l'autre. Carte de notre navigation en cours (2016/2017)
Commence alors une semaine de nettoyage et de travaux. La
saison humide a été… très humide et il faut éliminer beaucoup de traces de
moisissure. La coque est totalement décapée et deux couches d’antifouling vont
nous permettre d’avancer bien plus rapidement que l’an passé ! ![]() Daniel
et Chantal que nous avions connu en juin dernier viennent de rejoindre leur
Nautitech 44 « Miocorazone » et s’activent aussi à le mettre en état. Pour aller dans le village qui porte maintenant le même nom que le fleuve, Rio Dulce, il faut emprunter un immense pont, terriblement bruyant, tant il y a de camions qui l’empruntent ! Achats de nourriture et de quelques équipements pour le bateau (j’achète un hamac pour enfant qui nous servira à mettre les fruits et légumes dans le poste avant). Notre cantine, indiquée par Carole et Didier, est toute proche de la Marina : totalement dépaysante, avec ses poules et son perroquet apprivoisé. Nous y allons de 20 coups de pagaïe.
La Marina en face est somptueuse : ponts suspendus,
bungalows au milieu d’une végétation tropicale dense. Nous la traverserons un
jour pour atteindre le bout du bourg. Nous faisons réparer l’annexe qui prend largement l’eau chez
Hugo, connu de tous. Mais il nous
fera attendre plusieurs jours : à cause de la forte humidité, la colle est
longue à sécher. En revanche le résultat est parfait. Un jour nous allons visiter le Castillo de San Felipe, après une longue marche à pied. Un panneau
fait la promotion de l’huile de palme visiblement récoltée sur les lieux. 19 janvier - Départ de RAM Marina Nous voilà à l’eau le 16 janvier et le 19, nous quittons la
Marina sous un crachin breton … mais chaud !
Douce navigation sur
le Rio Dulce et ses affluents et…premiers échouages La météo n’est toujours pas encourageante et nous décidons de profiter des eaux
intérieures. Car le Rio, dont la source est située à l'extrémité Est du lac Izabal (où nous n’irons pas car
c’est dans le sens opposé par rapport à l’Atlantique) traverse le lac El Golfete puis
rejoint la mer des Caraïbes au niveau de la
ville de Livingston. Même sous
la pluie cette navigation sur le lac est assez féerique. Pour commencer, nous remontons le rio Chacon Machaca (affluent du Rio Dulce). Il y a trois mètres
au niveau de la passe d’entrée, mais la profondeur oscille ensuite entre 6 et
12 mètres. Nous avançons doucement au milieu de la forêt vierge pendant plus de
deux heures. Après avoir dépassé un petit village Maya (5 maisons au maximum),
nous nous amarrons aux arbres pour déjeuner tranquilles. Il y a encore 9 m de
fond mais il pleut et nous préférons rebrousser chemin vers le lac El Golfete.
Une jolie lagune nous tendait les bras sur notre carte
marine. La réalité des fonds vaseux nous a bloqués avant d’y entrer et nous
avons passé la nuit avec les deux quilles bien enfouies ! Le lendemain
matin il a fallu jouer avec le mouillage arrière (et plonger pour récupérer l’ancre
scotchée dans la vase) afin de remettre la RozAvel à flot. Mouillage dans la laguna
Salvador devant des maisons traditionnelles en bois avec toit de chaume. Un
petit chantier naval construit de solides barques en bois exotique et un atelier
de tissage collectif permet aux femmes d’avoir des revenus. Visite guidée avec
une charmante jeune fille.
Nous passons la nuit vers le sud du Golfete à côté du Cayo
Palomino qui est couvert d’oiseaux !
Un arrêt à Livingston
pour les formalités de sortie et nous passons sans problème la passe de
sortie à marée haute avant de rejoindre le joli mouillage de Tres Puntas où nous restons 2 nuits.
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