VOYAGES DE LA "ROZAVEL" - E-MAIL: christian.mallemont@wanadoo.fr
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Janvier 2018 - Guatemala (du chantier à la sortie)

Les flèches vers la gauche ou la droite permettent de naviguer d'un récit à l'autre.

Carte de notre navigation en cours (2016/2017)



   

Commence alors une semaine de nettoyage et de travaux. La saison humide a été… très humide et il faut éliminer beaucoup de traces de moisissure. La coque est totalement décapée et deux couches d’antifouling vont nous permettre d’avancer bien plus rapidement que l’an passé !
Les cloques apparues dans la grosse couche d’enduit sur le pont avant sont parfaitement réparées par les spécialistes de la Marina.
Tout le fonctionnement de la Marina, qui appartient à un californien, repose sur les épaules de Karen : elle dirige avec autorité et sourire les équipes et gère les relations avec les clients. Elle maîtrise l’espagnol et l’anglais, mais est fière de prononcer quelques mots en français.
Nous retrouvons plusieurs connaissances. Didier et Carole, que nous avions vu à Grenade et qui nous ont convaincu de choisir le Rio Dulce pour l’hivernage, sont toujours ici et travaillent sur les gréements des clients de la Marina.

Daniel et Chantal que nous avions connu en juin dernier viennent de rejoindre leur Nautitech 44 « Miocorazone » et s’activent aussi à le mettre en état.

Pour aller dans le village qui porte maintenant le même nom que le fleuve, Rio Dulce, il faut emprunter un immense pont, terriblement bruyant, tant il y a de camions qui l’empruntent ! Achats de nourriture et de quelques équipements pour le bateau (j’achète un hamac pour enfant qui nous servira à mettre les fruits et légumes dans le poste avant). Notre cantine, indiquée par Carole et Didier, est toute proche de la Marina : totalement dépaysante, avec ses poules et son perroquet apprivoisé. Nous y allons de 20 coups de pagaïe.

  

La Marina en face est somptueuse : ponts suspendus, bungalows au milieu d’une végétation tropicale dense. Nous la traverserons un jour pour atteindre le bout du bourg.

Nous faisons réparer l’annexe qui prend largement l’eau chez Hugo, connu de tous. Mais il nous fera attendre plusieurs jours : à cause de la forte humidité, la colle est longue à sécher. En revanche le résultat est parfait.

Un jour nous allons visiter le Castillo de San Felipe, après une longue marche à pied. Un panneau fait la promotion de l’huile de palme visiblement récoltée sur les lieux.

19 janvier - Départ de RAM Marina

Nous voilà à l’eau le 16 janvier et le 19, nous quittons la Marina sous un crachin breton … mais chaud !
Nous partons mouiller un peu plus bas sur le Rio, à proximité de la maison de Luigi, le fabricant de voiles italien qui nous a confectionné un nouveau génois. Il a acquis ici plusieurs hectares qu’il a débroussaillés et drainés pour y installer sa voilerie en plein air et une petite maison avec un magnifique mobilier construit à partir des bois trouvés sur place. Il vit six mois en Italie, six mois au Rio Dulce.


Douce navigation sur le Rio Dulce et ses affluents et…premiers échouages

La météo n’est toujours pas encourageante et nous décidons de profiter des eaux intérieures. Car le Rio, dont la source est située à l'extrémité Est du lac Izabal (où nous n’irons pas car c’est dans le sens opposé par rapport à l’Atlantique) traverse le lac El Golfete  puis rejoint la mer des Caraïbes au niveau de la ville de Livingston. Même sous la pluie cette navigation sur le lac est assez féerique.

Pour commencer, nous remontons le rio Chacon Machaca (affluent du Rio Dulce). Il y a trois mètres au niveau de la passe d’entrée, mais la profondeur oscille ensuite entre 6 et 12 mètres. Nous avançons doucement au milieu de la forêt vierge pendant plus de deux heures. Après avoir dépassé un petit village Maya (5 maisons au maximum), nous nous amarrons aux arbres pour déjeuner tranquilles. Il y a encore 9 m de fond mais il pleut et nous préférons rebrousser chemin vers le lac El Golfete.


Une jolie lagune nous tendait les bras sur notre carte marine. La réalité des fonds vaseux nous a bloqués avant d’y entrer et nous avons passé la nuit avec les deux quilles bien enfouies ! Le lendemain matin il a fallu jouer avec le mouillage arrière (et plonger pour récupérer l’ancre scotchée dans la vase) afin de remettre la RozAvel à flot.

Mouillage dans la laguna Salvador devant des maisons traditionnelles en bois avec toit de chaume. Un petit chantier naval construit de solides barques en bois exotique et un atelier de tissage collectif permet aux femmes d’avoir des revenus. Visite guidée avec une charmante jeune fille.
Nous partons avec l’annexe à la rame pour une jolie promenade sous les arbres de la forêt sur le minuscule cours d’eau qui relie différentes maisons (aucune route ni chemin n’arrive ici).


Nous passons la nuit vers le sud du Golfete à côté du Cayo Palomino qui est couvert d’oiseaux !
Le lendemain matin, nous nous échouons une seconde fois en cherchant à entrer sur le rio Lampara (autre affluent du rio Dulce). Déséchouage facile et un pécheur local nous indique le passage.
Le rio Lampara est bordé de grandes propriétés avec parfois de jolies maisons. Tout le monde circule soit dans des petites barques à moteur, soit dans de jolis pirogues. C’est amusant de voir les mamans emmener leurs enfants à l’école en ramant sur une pirogue monoxyle.
La sortie du rio est perturbée par des petits pêcheurs qui ont mouillé de nombreux casiers, si bien que nous prenons trop à tribord et réussissons un nouvel échouage, beaucoup plus sérieux. Encore une nuit au calme, plantés sur nos deux quilles. Le lendemain matin il faut alterner les plongées pour déplacer les ancres et les moulinages au winch pour sortir le bateau et rejoindre les vives eaux.


Un arrêt à Livingston pour les formalités de sortie et nous passons sans problème la passe de sortie à marée haute avant de rejoindre le joli mouillage de Tres Puntas où nous restons 2 nuits.


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