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Janvier 2018 - Guatemala (voyage à terre)

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Carte de notre navigation en cours (2016/2017)


Dimanche 31 décembre 2017 : nous prenons l’avion à Nice pour rejoindre Guatemala City en passant par Francfort, Saint Domingue et le Costa Rica. Objectif : rejoindre la RozAvel qui nous attend depuis le 6 juin 2018. Hors de l’eau, posée sur ses deux quilles dans la plus grande marina (RAM Marina) du meilleur « trou à cyclones » de toutes les Caraïbes : le Rio Dulce. Depuis 10 ans, le lieu a « explosé » et les marinas – souvent charmantes – se sont multipliées. L’intérêt de celle que nous avons choisie est d’avoir un gros « Travelift » (pour sortir les bateaux de l’eau) et des artisans compétents. En revanche, elle manque de charme contrairement, par exemple,  à Manglar del Rio, sur la rive d’en face.

Arrivés à Guatemala City, nous rejoignons « le Spring Hôtel » pour un peu de repos et laisser nos gros bagages le temps de nous promener sac à dos dans le pays. Petite pluie et joli patio. Petit déjeuner nul.  Guatemala City est une ville avec quelques beaux bâtiments mais sans intérêt majeur. Nous nous promenons sur la grande voie piétonne, animée le soir, sans ressentir aucunement la dangerosité dont beaucoup parlent.


Le 2 janvier, nous embarquons dans le bus local (Chicken bus) pour rejoindre Antigua, ancienne capitale coloniale. Le « Chicken bus » ne part que lorsqu’il a déjà bien rempli ses sièges. Ce qui n’empêche pas un rabatteur d’alpaguer tous les passants sur la route pour les faire monter. Après quelques dizaines d’arrêts et 2 heures de route nous arrivons à Antigua pour la somme de 10 quetzals par personne (à peine plus d’un euro).


Antigua est l’ancienne capitale coloniale du Guatemala : elle fut fondée par les Espagnols en 1543 sous le nom de Santiago de los Caballeros de Guatemala dans le but de devenir la troisième capitale du Royaume de Guatemala. Elle fut abandonnée suite aux tremblements de terre de 1773.
De style baroque-renaissance espagnol, elle est vraiment charmante. Et l’environnement est majestueux : trois volcans la ceinturent.

Très belle architecture même si beaucoup d’églises ou bâtiments officiels sont en partie en  ruine : rues pavées, jolies maisons basses colorées, patios, superbes grilles en fer forgé aux fenêtres, portes majestueuses. Pas un seul building ni même bâtiment à étages.
Nous trouvons un chouette hôtel et, comme d’habitude, Laurence choisit notre chambre pour qu’elle soit charmante, claire et ait une jolie vue.
Quelques jolies rencontres dont un couple américain qui est venu s’installer un mois dans la ville dans une maison louée tant la ville leur a plu et un boulanger, américain lui aussi.

 


Après trois jours à en profiter, nous reprenons la route vers Chichicastelnango, une bourgade du Nord du pays qui est un centre Maya très vivant. Le seul véritable attrait est un grand marché régional où se bousculent les populations locales. La principale langue parlée ici est le Maya et non l’espagnol. Une grande fresque sur une annexe de la mairie retrace la guerre civile avec les massacres de la population par l’armée nationale guatémaltèque qui cherchait à éliminer les rebelles communistes. Dans le bus nous avons fait la connaissance d’une jeune femme franco-italo-suisse qui visitait seule le Guatemala sac au dos avant d’aller travailler bénévolement pendant quelques semaines dans une association s’occupant des enfants des rues à Guatemala City. Elle nous a entraîné vers le cimetière local, extrêmement coloré, et où se déroulait une cérémonie mortuaire suivant le rite Maya.


Nous avons repris le bus pour rejoindre le lac Atitlan, site grandiose et incontournable du Guatemala. En dehors du terminal des bus, les autres villages qui entourent le lac ne sont facilement accessibles que par les « lanchas », barques propulsées par de gros moteurs hors-bord. Nous avons choisi de nous arrêter à San Marcos la laguna, un village hyppie-chic-écolo plutôt charmant mais surcôté.
Une jolie pension niche juste à côté du ponton et propose quelques chambres avec grand balcon dominant le lac. Nous nous installons dans la plus belle : pas de salle de bains privative (on s’en fiche) mais vue directe sur le lac. Ce dernier est entouré de trois grands volcans dont l’un, toujours très actif, émet un champignon à intervalles réguliers. La pension met à disposition des kayaks et le lendemain matin nous partons pour une longue balade sur une eau parfaitement calme.
Plusieurs balades dans le village, restau un peu bobo qui vient d’ouvrir avec bougies.


Bateau-navette pour un autre village sur la côte ouest du lac, San Pedro : on s’y balade longuement, prenons un café, traversons une auberge de jeunesse cool et bien décorée avec mini-piscine et grandes tables pour les repas.
Bus à nouveau – que nous attendrons des heures !! -  pour Guatemala City, où nous passons une nuit.

Et re-bus (6 heures) pour Rio Dulce où nous retrouvons la RozAvel qui nous attendait depuis huit mois sur le chantier de RAM Marina.

  

  

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