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Les flèches vers la gauche ou la droite permettent de naviguer d'un récit à l'autre. Carte de notre navigation en cours (2016/2017)
Jeudi 11 mai : nouvelle visite des fonds, en particulier de l’épave envahie de poissons : c’est une sorte de barge aux poteaux en ferraille qui émergent, menaçants et meurtriers pour qui les frôle. Puis départ sous voiles du lagon de Cayo Blanco de Casilda pour une longue journée de mer avec petit arrêt baignade pour Eloïse. Arrivée de nuit sous le vent du Cayo Trabuco.
Vendredi 12
mai : changement de mouillage, puis changement de Cayo. Nous mouillons
sous le vent du Cayo Sal (de l’archipel Cayos
de Dios), une île de pierres acérées (corail mort) aux nombreux oiseaux. Fonds de
sable turquoise avec quelques belles patates de corail. Longs et nombreux PMT. Vus, plus
particulièrement : une murène tachetée, de petites raies grises et une
tachetée, des bans de barracudas qu’Eloïse trouvent menaçants (elle a été
violemment attaquée par un barracuda alors
qu’elle surfait à La Réunion et avait eu la joue ouverte et une grosse plaie dans la bouche). Mais ce qui
nous a le plus enthousiasmé, ce sont d’énormes
et magnifiques langoustes accrochées à la paroi ou blotties dans un trou. Il
n’est pas question pour nous de les pêcher – cela aurait été facile : leur
place est ici, pas dans notre assiette !
Samedi 13 mai :
départ sous voiles vers la très longue Cayo
Largo, LA Cayo touristique de tout cet ensemble de cayos qui s’étend sur
une centaine de miles à l’Est de la grande île de la Juventud. Pourquoi
cette île est-elle touristique? Parce que sa géographie, sa superbe flore exotique et
ses immenses plages de sable blanc s’y prêtent.
Après un passage délicat entre des récifs où la carte était optimiste, nous
avons droit à une agréable journée de voile avant d’aller mouiller devant la plage Sirena à Cayo Largo. « La plus belle plage du Sud de Cuba »
écrivent tous les guides. Et c’est vrai qu’elle est de toute beauté. Filaos,
mer émeraude et sable très blanc et très fin. Nous avons besoin de marcher et
ce lieu paradisiaque s’y prête. Descendus à terre en fin d’après-midi, nous
prenons la piste direction plein Est. Une piste de sable blanc tassé, encadrée
de cocotiers et autres types de palmiers sous une lumière du soir
extraordinaire. Seuls, bien sûr. Nous
marchons vite car nous avons l’intention d’arriver au premier grand hôtel de
cette côte pour dîner et
« Wi-Fiser ». Au bout de 6 kilomètres nous entrons à 20h30, à la nuit
juste tombée, dans l’hôtel 4 ou 5 étoiles
« Sol » du groupe italien Melia, « all inclusive » s’enorgueillit-il sur le panneau d’entrée.
Dimanche 14
mai : playa Sirena, la plus
belle plage de Cayo largo.
Lundi 15 mai : après les dernières baignades sur ce fond turquoise, nous levons l’ancre à la voile pour avancer au milieu des cayos dont la description est paradisiaque. La pêche est fructueuse aujourd’hui : Laurence remonte une -carangue gros yeux- qui affiche 4,6 kg au peson. Le vent faiblit et c’est au moteur que nous arrivons au Cayo Cantiles : mouillage devant la station biologique après avoir franchi une passe délicate dans les récifs. Comme toujours ici, il manque la moitié des bouées ou balises indiquées sur la carte. Les fonds sont noirâtres et herbeux, la côte est en corail gris peu engageant.
Nous descendons à terre sur une petite « plage » de sable légèrement
au nord de notre mouillage indiquée par deux des gardiens de la station venus
en barque à notre rencontre.
La nuit tombe et le vent a brusquement forci.
Nous reprenons l’annexe pour rejoindre notre bord à la rame…Tout à
coup un gardien crie et nous fait de grands signes depuis la terre :
la RozAvel s’est mise à chasser sur son mouillage ! Le vent continue de
forcir… Christian s’active sur les rames avec énergie avant de sauter à bord et
de démarrer le moteur. Laurence et
Eloïse, trempées, amarrent l’annexe au bateau alors que la RozAvel avance déjà. Pendant ce temps, les gardiens
avaient remis leur barque à l’eau pour venir nous secourir. Inutile pour cette
fois mais tellement gentil. Mardi 16 mai :
nous retournons à terre et discutons longuement avec les gardiens. Ils nous montrent leur cabane, nous
présentent les singes sauvages…Nous avons droit à l’attraction touristique du
lieu : le repas de Pépé-le crocodile, tapi dans un marigot à deux cent mètres
de la cabane, le long d’un petit « trocha ». A chaque petit
poisson brandi il se hisse - méfiant - sur la berge, puis happe le poisson avant
de lancer sa tête en arrière quelques mètres plus loin pour le laisser
descendre au fond de son gosier sans mâcher ! Sa gueule et ses dents sont
impressionnantes malgré sa relative petite taille.
C’est parti… pour une partie de domino proposée par Laurence. Nous sommes quatre autour de la petite table
en bois brinquebalante, à l’ombre d’un cocotier : nous deux, Eloïse et le
gardien qui semble être le leader du petit groupe de gardiens. Lors de la première partie Laurence
gagne : est-ce par galanterie ?
Au bout de quelques tours ils nous révèlent que chaque
« valeur » (le « 5 », le blanc etc…) existe en 7 exemplaires
et qu’on est en train de jouer par équipe. Quand on ne dispose pas d’une des
deux « valeurs » demandées, il faut taper rapidement 2 fois sur la
table avec son poing pour passer son tour. L’équipe « Laurence +
Christian » gagne la partie !
Retour sur le bateau et départ sous génois, puis grand-voile dans ce lagon
entre la barrière et le Cayo Cantiles.
La nuit est tombée : durant le dîner (délicieuse
recette dernier poisson pêché + lait de coco + quelques morceaux d’ananas, réalisée par Eloïse), des dizaines de
« lumières » mouvantes apparaissent à la surface de l’eau,
venant du canal de la mangrove que nous avions arpenté deux heures et se dirigeant vers la haute mer. Spectacle assez
extraordinaire : nous assistons en fait au départ pour la chasse d’une
meute de poissons aux yeux phosphorescents.
Mercredi 17 mai : la carte est de nouveau fausse pour la sortie du canal, mais nous veillons et passons sans encombre pour nous retrouver dans l’immense lagon intérieur qui court de Cuba à l’île de la Juventud (ancienne île des Pins). Sous génois vent arrière à près de 5 nœuds, nous rejoignons la passe d’entrée du Cayo Campos, après avoir laissé à bâbord une pêcherie sur pilotis : le mouillage est vraiment paradisiaque avec, d’un côté la mangrove et les plages d’un sable blanc étincelant et très fin, de l’autre les barrières récifales et des fonds aux différentes nuances de turquoises .
Ce lieu, à cause de la belle plage de sable blanc plantée de cocotiers, de ses
eaux turquoise, de ses gardiens-restaurateurs et de ses adorables macaques est, sans conteste, plus accueillant et plus
paradisiaque que Cayo Cantiles.
Jeudi 18 mai :
Journée relaxe. Le vent est fort et le courant encore plus. Eloïse et nous nous
amusons à remonter le courant juste sur
la longueur du bateau. Même avec les palmes c’est un sacré
challenge !
Dîner à bord de TAO avec un magnifique Pagre donné à Philippe par les gardiens-pêcheurs.
Vendredi 19 mai : toujours à Cayo Campo. Nous sommes invités par les gardiens de la station pour le déjeuner : un délicieux plat de langoustes en sauce.
Rentrés à bord nous levons l’ancre, découvrons la passe de sortie et faisons
route sous voiles.
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