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Les flèches vers la gauche ou la droite permettent de naviguer d'un récit à l'autre. Carte de notre navigation en cours (2016/2017)
Mardi 2 mai : au réveil Laurence sort de l’eau un joli poisson, une bonite ? Nous retournons son image dans tous les sens avec la crainte de la ciguaterra . Nous décidons en fin de matinée un arrêt sur le Cayo Muchachas que nous rejoignons avec l’annexe. Une bande de sable blond avec de l’eau à plus de 30°, c’est un grand Jaccuzi privatisé ! Retour à la nage en tirant l’annexe pour regarder quelques poissons que nous n’avions encore jamais vus.
Christian en profite pour sortir l’annexe sur le pont avant pour de nouveaux
collages du fond (elle commençait à beaucoup fuir).
Jeudi 4 mai :
c’est à la voile que nous rejoignons le Cayo
Anclitas. Celui où, dans un
large chenal, sont amarrés l’hôtel
flottant accueillant des touristes plongeurs (des Américains
essentiellement) à plus de 2000 euros la semaine, un centre de plongée et quelques
grosses vedettes de luxe dédiées à la plongée et/ou à la pêche.
Vendredi 5 mai :
à 5h du matin, Laurence voit partir une des grosses vedettes avec ses clients de luxe, direction aéroport (de
Trinidad ?). Au petit déjeuner, une
fois que ses patrons sont partis pour accompagner leurs clients, un cubain
vient nous proposer de négocier une plongée …30 CUC par personne pour une
plongée sur la barrière récifale et nous aurions pu obtenir mieux mais nous
avons l’intention d’avancer aujourd’hui vers Trinidad. Laurence obtient sans difficultés le code pour se connecter au Wi-Fi du centre de plongée (avalondiving7 …pour
nos amis navigateurs) : une heure dans l’annexe amarrée à échanger des
messages et à récupérer des nouvelles.
Quelle joie d’avoir des nouvelles de la famille, des enfants et de quelques
amis. Laurence, passionnée par les élections et frustrée de ne pas pouvoir
suivre les débats, télécharge le maximum d’articles de fond sur liberation.fr,
lesechos.fr et le monde.fr. Samedi 6 mai : réveil précoce, nous en profitons pour une longue promenade à la rame dans la mangrove avant de hisser les voiles. La route est trop longue jusqu’à Trinidad, nous prévoyons un arrêt sur un petit ilot à mi-chemin. Le vent, excellent au début, finit par s’éteindre en laissant une mer d’huile. La pêche aurait pu être bonne, mais par deux fois nous voyons un très gros poisson venir manger la queue de notre prise qui était pourtant très conséquente ; est-ce un requin ? Pas eu le temps de le distinguer au milieu de la tâche de sang.
Nous passons la nuit au cayo Chiquito. Nous
y sommes accueillis par un groupe de pêcheurs qui préparent leur souper
en rentrant du travail. Ils logent dans une petite tente à l'abri des
moustiques Le lendemain matin nous reprenons la route vers Trinidad.
Préparation de la cabine pour accueillir Eloïse
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