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Décembre 2016. La Dominique.

Les flèches vers la gauche ou la droite permettent de naviguer d'un récit à l'autre.

Carte de notre navigation en cours (2016/2017)

Le dimanche 4 décembre 2016 sous voiles et moteur la RozAvel remonte toute la côte sous le vent de la Martinique.
Le Diamant défile encore une fois sous nos yeux, les Anses d'Arlet, la baie de Fort de France, Saint Pierre et le Précheur avant de s'engager dans le canal de la Martinique où le vent nous offre une pointe à 9 noeuds.


La ligne de traîne équipée du nouveau leurre rose se déroule brusquement. Quand Christian serre le frein il a juste le temps d'apercevoir un grosse prise sortir de l'eau avant de sortir de l'eau une ligne débarrassée de son hameçon ... La prise était trop grosse.
La nuit tombe en approche de la pointe sud de La Dominique ... Feux, GPS  et Navionics sur la tablette Samsung. Nous arrivons sans encombre au corps mort ( géré par le "beach boy" Marcus et son second Desmond) que nous a réservé Dominique devant Charlotteville, dans la baie de Roseau.
Ti -Punch sur la RozAvel suivi d'un dîner sur Valinouk.
La lune surmonte Vénus magnifique qui étend sa robe argentée sur la mer toute lisse.

Le lundi commence par la première partie du cours sur la fabrique du bon pain au levain.


Ensuite nous marcherons 14 km jusqu'à la Soufrière, joli village de pêcheurs, où nous déjeunons à la table d'un restaurant gastronomique. Bain de mer puis montée vers les sources sulfureuses où le bain à 40° calme toutes les douleurs. Seul intérêt de cette partie de la balade.
Retour à Roseau en taxi-bus, achat de thon rouge que nous dégustons sur la RozAvel après la seconde partie du cours de boulangerie.

La baie de la Soufrière et la pointe Cachacrou, au sud-Ouest de La Dominique

 

Le village de pêcheurs de la Soufrière, dans cette baie éponyme classée "National Marine Park"
où il est interdit de mouiller

 


Mardi matin notre ami Dominique-le boulanger nous amène le pain chaud avant de lever les voiles pour son retour vers la France (horaires d'avion obligent).
La RozAvel appareille aussi, suivant doucement la côte sous le vent,
escortée un moment par plusieurs dauphins. Escale à Layou, devant sa belle plage noire bordée de cocotiers. Un éboulement, en 1998, a ensablé la jolie rivière que l'on ne peut plus, hélas, remonter en annexe.


Puis nous mouillons devant la rivière qui précède Salisbury. Comme à Layou, cocoteraie superbe et, comme à Layou, nous sommes...seuls !


Le lendemain, descente à terre et visite du village qui a, pour principal intérêt, de n'être pas du tout touristique. Les réseaux d'électricité et d'adduction d'eau nous laissent perplexes ! Longue nage le long de la côte sur un modeste massif corallien.


Après un départ sous voiles, nous rejoignons Prince Rupert Bay où nous mouillons de nuit après avoir profité d'un joli coucher de soleil.

Jeudi 8 décembre : il pleut et le ciel est bouché. Idéal pour effectuer la mise à jour de ce site et régler quelques bricolages à bord.
En début d'après-midi la pluie a diminué d'intensité et nous en profitons pour visiter en barque la Rivière Indienne. Notre guide s'appelle Jean-Etienne. Commentaires en anglais même s'il parle plutôt bien le français. Il détient une guest-house sur le morne qui domine Porsmouth dont on nous dira ensuite que c'est un petit paradis avec arbres fruitiers et fleurs à foison.
La Rivière indienne? Très belle végétation, des crabes énormes, différents oiseaux et échassiers...Un bémol : la route ne passe pas très loin et on l'entend souvent.

 

Le soir, dîner au Sandy Beach. Marlin et légumes + riz. Délicieux. Cette paillote avec son appontement (et son logement sur le toit) est actuellement tenue par Christophe, un strasbourgeois venu s'installer il y a neuf mois dans cette île accueillante et dénuée de lourdeurs administratives. Il a embauché "Ann" excellente cuisinière locale.


Vendredi  : départ en bus pour traverser l'île et rejoindre la côte au vent. Reliefs abruptes couverts de forêt tropicale entrecoupée de multiples rivières. Côte - sur l'Atlantique donc- assez sauvage avec beaucoup de récifs et plusieurs plages de sable noir bordées de cocotiers. Le village de Calibishie lui-même est charmant, blotti au fond d'une petite baie. Nous renonçons à rejoindre une piscine naturelle un peu trop distante à pied.
La Dominique comprend trois zones de parc naturel protégé et a mis en place un grand sentier de randonnée remontant de la pointe sud vers le nord en 15 étapes de sentiers balisés, avec pas mal de dénivelés.


Samedi matin nous avons revu encore une fois " le Ponant" (bateau de croisère de luxe de 32 cabines) qui a accosté à l'appontement sous le fort Shirley. Cela nous a donné l'idée de rejoindre ce fort pour le visiter. Construit au 18° siècle par les Anglais, il a été très (trop ?)  restauré et sa plate-forme offre une vue dominante sur la baie de Portsmouth.


De retour au bateau nous avons levé l'ancre, direction Les Saintes. Avant de quitter l'île, amarrage sur un coffre de plongée sous la pointe du Morne des Cabrits.
Laurence a longuement nagé avec palmes, masque et tuba, admirant les coraux très variés en forme et en couleur (bruns, bronze, ocre, violet...) depuis la surface pendant que je me régalais avec l'une des plus belles plongées de ma vie entre 7 et 15 m. de profondeur. Vie corallienne foisonnante de couleurs splendides mise en évidence par le soleil qui transperçait une eau très limpide.

Puis, un peu tardivement, direction Les Saintes avec un ris dans la grand voile en se partageant la barre, le pilote ne fonctionnant pas.


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